Des frites à la sauce beaurinoise
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Source: lavenir
P.H
Le Beaurinois est fier du résultat.
Le Beaurinois est fier du résultat.
ÉdA
BEAURAING - Artisan chocolatier beaurinois, M. Pirnay a ajouté une corde à son arc. Il produit des frites d’un type particulier. Une douceur à goûter.
Les gens de passage se voyaient déjà proposer du cravachet (sorte de quiche), de la Tournée (bière artisanale) et du saucisson à l’ail. Désormais, ceux-ci pourront goûter un produit de terroir supplémentaire : les frites beaurinoises réalisées par un artisan chocolatier, M. Laurent Pirnay. Non, le chocolatier n’a pas changé de métier, il a simplement voulu sortir des traditionnelles orangettes au chocolat noir. Écoutant l’appel au changement, il s’est lancé dans une création pleine de points communs avec le sachet de frites.
Une création
Pour faire une bonne frite beaurinoise, il faut prendre des écorces de citron et le marier avec du chocolat blanc. Allié avec une petite teinte jaune, le résultat ne manquera pas de faire effet d’autant plus que les différentes réalisations trouvent place dans un sachet à la forme d’un cornet. Un sachet de frites beaurinoises qui n’a besoin d’aucune sauce pour se déguster avec sagesse. «L’acidité du citron convient parfaitement avec le chocolat blanc», commente le spécialiste du chocolat en proposant des frites en dégustation. Précision qui a son importance : à tout moment de l’année, on peut trouver des frites beaurinoises en poussant les portes du magasin situé dans le cœur de la cité mariale et qui porte le nom évocateur «La gourmandine».
Les frites revues par le Beaurinois ont déjà un certain succès. Des locaux mais également des gens venus d’ailleurs poussent les portes de la chocolaterie pour se procurer le produit. Emballé de manière originale, le sachet est souvent emporté pour être offert. «Certains l’envoient à l’étranger», confie M. Pirnay. Friands de chocolat, les Français qui sont à un jet de pierre seulement de Beauraing ne restent pas indifférents à cette douceur.
Outre la qualité et l’originalité du produit, son concepteur a voulu un prix accessible. «Pour quelques euros seulement, on peut s’offrir ou offrir un beau sachet de frites.»
Dans cette aventure qui fait la part belle à l’imagination créatrice, le coup d’œil n’a pas été négligé. En plus d’une praline qui a la forme et la couleur d’une frite et d’un cornet en carton, un ruban noir-jaune-rouge vient terminer le tout.
Une longue passion
Le monde du chocolat, M. Pirnay le connaît bien. Depuis 15 ans, il est installé dans la cité mariale. «J’ai débuté chez un patron pour apprendre le métier. J’ai commencé à 14 ans», raconte-t-il. Passionné par ce monde depuis son plus jeune âge, il se rappelle avoir improvisé un atelier dans sa chambre. Le travail se faisait avec du matériel de base. Voyant les résultats, il a déménagé dans une pièce qui ressemblait davantage à un atelier.
Le sel du métier pour le Beaurinois réside dans la succession des saisons. Pour l’heure, les figurines en chocolat dédiées à saint Nicolas font désormais partie du passé. Avec les fêtes de fins d’année qui pointent le bout du nez, le temps est à la réalisation de pralines. Après sonnera le temps de Pâques et de ses œufs réalisés artisanalement.
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